Le radon est un gaz radioactif qui tue près de 1 000 Québécois chaque année, affectés par un cancer du poumon.
Depuis les quinze dernières années, l’Association pulmonaire du Québec cumule les résultats de mesure de radon effectuée par des dizaines de milliers de Québécois. La compilation récente de ces données permet d’affirmer que 17 % des demeures québécoises mesurées dépassent la directive nationale sur le radon soit 200 Bq/m3 d’air, exposant leurs habitants à des risques de développer un cancer du poumon. Ces données appuient également le fait que le radon n’échappe à aucun type de sol, mettant fin aux mythes antérieurs et tenaces. |
Sous forme de gaz, le radon peut être inhalé et présenter un risque pour la santé. À l’extérieur, il ne présente aucun danger, car il se dilue rapidement dans l’air ambiant. Par contre, lorsqu’il pénètre dans les habitations, il peut s’accumuler et atteindre des concentrations élevées.
À long terme, le seul risque connu lors d’une exposition à des concentrations élevées est de développer un cancer du poumon. Ce risque dépend de 3 facteurs :
20%
Organisation mondiale de la Santé : 100Bq/m3 par jour
40%
Canada : 200Bq/m3 par jour
30%
États-Unis : 150Bq/m3 par jour
50%
Union européenne : 300Bq/m3 par jour
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